La vie autour du TOC

En premier lieu, il est primordial de ne pas porter de jugement. Il ne faut pas pour autant se montrer trop compatissant.

Pour aider une personne souffrant de toc, il faut surtout rester normal, c'est à dire adopter des attitudes et des comportements qui seraient ceux de tout le monde tout en essayant d'éviter certaines confrontations avec des situations anxiogènes.

Ne participez surtout jamais au rituels. Refusez toujours d'y prendre part car ce ne sont pas des actes rationnelles. Si vous le (la) suivez dans ses derniers, vous le (la) confortez dans son erreur. Refusez en expliquant que ce que vous faites (ou ne faites pas) est dans la normalité. Les personnes atteintes de toc se montrent généralement très tétu(e)s du fait du caractère obsessionnel de leurs troubles. Ne démordez pas de votre position. Rappelez vous que c'est vous qui vous êtes dans la normalité.

Il ne faut pas réassurer. Si votre proche vous demande de le (la) rassurer, faites le. S'il (elle) vous repose la question, ne lui répondez pas, dites seulement que vous avez déjà répondu à cette question et changez de sujet. Rassurer plusieurs fois sur une situation conforte la personne sur le soit disant bien fondé de ses inquiétudes.

Si vous voyez que la personne devient angoissée, et risque ou commence à paniquer à cause d'une de ses obsessions, vous pouvez essayer, tout en restant calme mais déterminé, d'orienter ses réflexions sur un sujet différent et qui peut occuper un maximum de son attention. Tenez bon, il (elle) ne changera pas aussi facilement de sujet que vous (Il s'agit de quelque chose d'obsédant). Laissez le sujet d'angoisse de côté de manière à lui faire comprendre que l'ampleur de ses craintes est infondée. De cette façon, l'anxiété peut retomber et la crise se passer (cela peut durer jusqu'à quelques heures voir quelques jours pour les situations importantes).
Cette façon d'agir sera moralement très fatiguante pour vous car vous devrez rester très attentif(ve), actif(ve) et persuasif(ve) pendant tout le temps que peut durer ce « détournement d'idée » tout en semblant parfaitement naturel. Aussi, je vous recommande de prévoir de bons moments de relaxation et de détente lorsque la situation redevient calme.

Il existe des différents traitements pour soigner les toc, qui donnent des résultats variés.

1- Les antidépresseurs (agents sérotoninergiques)
2- Les TCC (thérapies comportementales cognitives)
3- La psychochirurgie
4- L'EMDR

1- Les antidépresseurs (agents sérotoninergiques)

Il s'agit d'un traitement médicamenteux.
Ce sont des inhibiteurs de recapture de la sérotonine. Les progrès de la recherche on amené les inhibiteurs spécifiques du recapture de la sérotonine. Ils apportent le plus souvent un progrès de 40 à 60% sur les symptômes. Dans la majeur partie des cas, cela permet aux personnes de retrouver une vie sociale décente. Ces traitements sont souvent associés à des médicaments dit potentialisateurs destinés à accroître les effets du traitement de base.

Certains des ces potentialisateurs testés avec des effets positifs sensibles pour le toc sont :

Lithium
Pas d'effets directs démontrés sur le Toc, mais approximativement 50% de réponse dans le cadre d'une dépression associée.

Neuroleptiques
De réels résultats sont constatés en association avec les antidépresseurs.

Pindolol
Accélère la réaction aux antidépresseurs en cas d'une dépression associée.

Psychostimulants
Résultats intéressants mais de courte durée

2- Les TCC (thérapies comportementales cognitives)

Il s'agit d'un traitement psychothérapeutique.
Presque systématiquement associée à un traitement médicamenteux, la TCC donne de très bons résultats à court terme et moins significatifs à moyen et long terme. La TCC reste un mode de traitement réputé efficace mettant en oeuvre la volonté du patient de guérir. Il s'agit de réapprendre à appréhender son environnement de façon rationnelle pour adopter des comportements appropriés.

3- La psychochirurgie

Il s'agit d'un traitement réservé aux cas les plus lourd après échec d'au moins un traitement médicamenteux et une TCC convenablement suivis, Cette technique met en oeuvre l'utilisation de rayons gamma pour atteindre des régions très précises du cerceau, ce qui évite la trépanation. Dans 30% des cas, les résultats obtenus semblent encourageants et les effets secondaires seraient anecdotiques. Il existe quelques cas de rechute, mais globalement, les effets à long terme sembleraient satisfaisants.
Les avis du corps médical sont partagés sur l'opportunité de ce type d'intervention.

4°) L'EMDR

En Anglais : Eye-Movement Desensitization and Reprocessing
En français : Désensibilisation et reprogrammation par des mouvements oculaires

Apparue en 1987, cette méthode est reconnu efficace et rapide dans le traitement des stress et anxiétés post-traumatiques.
Il s'agit (pour simplifier à l'extrême) d'une thérapie visant à remettre en phase deux zones de la mémoire. Il s'agit de la mémoire sensorielle et de la mémoire cognitive(soit les hémisphères gauche et droit). cela permet à la personne de verbaliser ses angoisses et ainsi de mieux trouver le moyen de les neutraliser ; elle n'est plus dépassée par les émotions de ses souvenirs. les mot clé de cette thérapie sont la stimulation bilatérale.
Toutefois, les avis sur la pertinence de l'utilisation de l'EMDR dans le traitement des TOC sont partagés (entre fervents approbateurs et septiques) au sein de la communauté médicale spécialisée. Il ne semble pas y avoir d'opposants farouches à l'application de cette thérapie.
Dans la majeur partie des cas, elle est menée en association avec un traitement médicamenteux.

Il existe des différents traitements pour soigner les toc, qui donnent des résultats variés.

1- Les antidépresseurs (agents sérotoninergiques)
2- Les TCC (thérapies comportementales cognitives)
3- La psychochirurgie
4- L'EMDR

1- Les antidépresseurs (agents sérotoninergiques)

Il s'agit d'un traitement médicamenteux.
Ce sont des inhibiteurs de recapture de la sérotonine. Les progrès de la recherche on amené les inhibiteurs spécifiques du recapture de la sérotonine. Ils apportent le plus souvent un progrès de 40 à 60% sur les symptômes. Dans la majeur partie des cas, cela permet aux personnes de retrouver une vie sociale décente. Ces traitements sont souvent associés à des médicaments dit potentialisateurs destinés à accroître les effets du traitement de base.

Certains des ces potentialisateurs testés avec des effets positifs sensibles pour le toc sont :

Lithium
Pas d'effets directs démontrés sur le Toc, mais approximativement 50% de réponse dans le cadre d'une dépression associée.

Neuroleptiques
De réels résultats sont constatés en association avec les antidépresseurs.

Pindolol
Accélère la réaction aux antidépresseurs en cas d'une dépression associée.

Psychostimulants
Résultats intéressants mais de courte durée

2- Les TCC (thérapies comportementales cognitives)

Il s'agit d'un traitement psychothérapeutique.
Presque systématiquement associée à un traitement médicamenteux, la TCC donne de très bons résultats à court terme et moins significatifs à moyen et long terme. La TCC reste un mode de traitement réputé efficace mettant en oeuvre la volonté du patient de guérir. Il s'agit de réapprendre à appréhender son environnement de façon rationnelle pour adopter des comportements appropriés.

3- La psychochirurgie

Il s'agit d'un traitement réservé aux cas les plus lourd après échec d'au moins un traitement médicamenteux et une TCC convenablement suivis, Cette technique met en oeuvre l'utilisation de rayons gamma pour atteindre des régions très précises du cerceau, ce qui évite la trépanation. Dans 30% des cas, les résultats obtenus semblent encourageants et les effets secondaires seraient anecdotiques. Il existe quelques cas de rechute, mais globalement, les effets à long terme sembleraient satisfaisants.
Les avis du corps médical sont partagés sur l'opportunité de ce type d'intervention.

4°) L'EMDR

En Anglais : Eye-Movement Desensitization and Reprocessing
En français : Désensibilisation et reprogrammation par des mouvements oculaires

Apparue en 1987, cette méthode est reconnu efficace et rapide dans le traitement des stress et anxiétés post-traumatiques.
Il s'agit (pour simplifier à l'extrême) d'une thérapie visant à remettre en phase deux zones de la mémoire. Il s'agit de la mémoire sensorielle et de la mémoire cognitive(soit les hémisphères gauche et droit). cela permet à la personne de verbaliser ses angoisses et ainsi de mieux trouver le moyen de les neutraliser ; elle n'est plus dépassée par les émotions de ses souvenirs. les mot clé de cette thérapie sont la stimulation bilatérale.
Toutefois, les avis sur la pertinence de l'utilisation de l'EMDR dans le traitement des TOC sont partagés (entre fervents approbateurs et septiques) au sein de la communauté médicale spécialisée. Il ne semble pas y avoir d'opposants farouches à l'application de cette thérapie.
Dans la majeur partie des cas, elle est menée en association avec un traitement médicamenteux.

En Français Trouble Obsessionnel Compulsif (T.O.C.)
En anglais Obsetionel Compulsive Disorder (O.C.D.)

[VIDAL de la famille] : Trouble caractérisé par des idées (obsessions) et des comportements (compulsions) répétitifs et gênants. Le sujet a conscience du caractère anormal de ses troubles (névrose) mais ne peut les contrôler.

Ce trouble met en relation des idées obsédantes et des comportements compulsifs.

Les idées obsédantes sont le plus souvent des phobies ou des idéalisations.
Les comportements compulsifs sont le plus souvent des rituels « magiques » ou de conjuration sensés apaiser l'angoisse née de l'obsession.

La personne atteinte de TOC a conscience de l'absurdité de son rituel, mais elle doit l'accomplir pour soulager son anxiété.

Voire aussi sur Wikipédia