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La vie autour du TOC
16 novembre 2007

Recommandations de comportement

En premier lieu, il est primordial de ne pas porter de jugement. Il ne faut pas pour autant se montrer trop compatissant.

Pour aider une personne souffrant de toc, il faut surtout rester normal, c'est à dire adopter des attitudes et des comportements qui seraient ceux de tout le monde tout en essayant d'éviter certaines confrontations avec des situations anxiogènes.

Ne participez surtout jamais au rituels. Refusez toujours d'y prendre part car ce ne sont pas des actes rationnelles. Si vous le (la) suivez dans ses derniers, vous le (la) confortez dans son erreur. Refusez en expliquant que ce que vous faites (ou ne faites pas) est dans la normalité. Les personnes atteintes de toc se montrent généralement très tétu(e)s du fait du caractère obsessionnel de leurs troubles. Ne démordez pas de votre position. Rappelez vous que c'est vous qui vous êtes dans la normalité.

Il ne faut pas réassurer. Si votre proche vous demande de le (la) rassurer, faites le. S'il (elle) vous repose la question, ne lui répondez pas, dites seulement que vous avez déjà répondu à cette question et changez de sujet. Rassurer plusieurs fois sur une situation conforte la personne sur le soit disant bien fondé de ses inquiétudes.

Si vous voyez que la personne devient angoissée, et risque ou commence à paniquer à cause d'une de ses obsessions, vous pouvez essayer, tout en restant calme mais déterminé, d'orienter ses réflexions sur un sujet différent et qui peut occuper un maximum de son attention. Tenez bon, il (elle) ne changera pas aussi facilement de sujet que vous (Il s'agit de quelque chose d'obsédant). Laissez le sujet d'angoisse de côté de manière à lui faire comprendre que l'ampleur de ses craintes est infondée. De cette façon, l'anxiété peut retomber et la crise se passer (cela peut durer jusqu'à quelques heures voir quelques jours pour les situations importantes).
Cette façon d'agir sera moralement très fatiguante pour vous car vous devrez rester très attentif(ve), actif(ve) et persuasif(ve) pendant tout le temps que peut durer ce « détournement d'idée » tout en semblant parfaitement naturel. Aussi, je vous recommande de prévoir de bons moments de relaxation et de détente lorsque la situation redevient calme.

Cette liste n'est pas exhaustive et j'invite toutes les personnes bien avisées à me faire part de leurs commentaires ou observations afin d'enrichir cette rubrique.
Je me permettrais de reprendre leurs explications après quelques vérifications,
puis de les ajouter à cet article.
De ce fait, je n'en revendique pas la paternité, il sera l'oeuvre de tous.
Merci d'avance.



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